l’Approche Centrée sur la Personne face à des clients  «schizophrènes »

S. Freud y trouvait une incompatibilité fondamentale car le propre de ces malades était, selon lui, le repli narcissique (psychoses ou névroses narcissiques) et donc le peu de contact avec les autres. Pourtant, il cherche à y voir clair et élabore sa théorie des psychoses en laissant la place à ses continuateurs. K. Abraham et M. Klein vont alors plus à fond dans la compréhension de l’étiologie des psychoses et dans la cure analytique avec des personnes qui étaient reléguées à de simples soins médicaux.

J. Lacan, quant à lui, parle de traitement possible de la psychose : il ne parle que de traitement et non de guérison en tant que telle mais il affine et cherche à mettre en place des modifications dans la cure permettant ainsi l’ouverture aux personnes psychotiques.

Un certain nombre de psychothérapies apportent des éléments de compréhension dans l’installation de la maladie et ainsi, suivant chaque appartenance, des éléments par rapport à la prise en charge thérapeutique.

Mais la plupart butte sur l’écueil des comportements psychotiques. Ces vues ne sont que partielles et ne prennent pas en compte tous les facteurs.

Même la personne semble un peu oubliée tant elle est réduite par moment à l’étiologie de sa maladie, qu’elle soit déterminée par la famille, la société ou autre chose.

Où et qui est cette personne psychotique, n’est pas simple et n’est pas réductible à une quelconque explication ou détermination quelque soit son fondement.

Pour moi, la personne humaine, a fortiori psychotique, n’est pas simple et n’est pas réductible à une quelconque explication ou détermination quelque soit son fondement.

D’ailleurs, si la personne était aussi simple à appréhender, la question de la maladie mentale et de son traitement ne se poserait plus. Ces personnes dites psychotiques, tordues par la vie, ont beaucoup à nous apprendre sur le fonctionnement de la conscience humaine et il ne serait pas sage et même gravissime de ne pas les laisser s’exprimer sur leur monde.

Je souhaite montrer ici combien l’Approche Centrée sur le Personne peut favoriser même sans parler de guérison, un certain mieux être de ces personnes.

Mon apport se base sur une étude qui semble un peu ancienne mais qui trouve encore des prolongements dans la théorie et la pratique centrée sur la personne actuelle.

Cette étude « le projet Wisconsin » a été réalisée entre 1959 et 1962 et a donné lieu à la parution d’un ouvrage collectif 1 de plus de 1000 pages en 1967. Dans ce livre, les articles de C. Rogers, J. Shlein et E. Gendlin vont me servir de grille de travail. A travers eux, je souhaite amener des éléments sur la thérapie dans l’ Approche Centrée sur la Personne avec les personnes schizophrènes. Les enseignements qui sont tirés dans cette étude reposent tant sur un travail théorique que sur un travail pratique de ces trois chercheurs.

Ce qui a été mis en exergue, notamment par Gendlin, c’est que la dimension verbale, au cours de la psychothérapie avec les schizophrènes, représente une partie limitée de l’expérience qu’est en train de vivre la personne. La compréhension empathique du thérapeute doit alors s’appuyer non seulement sur les mots qui sont prononcés mais aussi ses reformulations doivent se centrer sur la base de laquelle émerge cette verbalisation.

Le thérapeute tente alors de reformuler ce que la personne est en train de vivre et pas seulement ce qu’elle est en train de dire. Il s’attache donc à la globalité de la personne et pas uniquement aux bribes de langage. Le thérapeute inscrit dans la symbolisation ce que peut ressentir la personne schizophrène et qu’elle croit incommunicable.

De ce fait, de manière la plus empathique, il renoue un contact, une connexion. Il devient lui-même signe que cela est possible. Ainsi, il permet à la personne de s’approprier à son tour la capacité de symboliser ce qu’elle ressent. Il existe donc une connexion intra-personnelle à restaurer ou à créer et ceci se fait par l’interaction interpersonnelle.

Face à une personne schizophrène, je me suis retrouvée dans la situation où je sentais que quelque chose se passait mal pour elle. Je la sentais malade d’un point de vue physique. En écoutant mon expériencing, j’ai pu lui formuler cette impression. Elle me répondit en tapant sur son ventre mais sans rien dire. J’ai continué : « j’ai l’impression que par tes gestes tu me signales que tu as mal au ventre. » Sa réponse ne se fit pas attendre : « J’ai mal au ventre oui ».

Cette expérience a eu des conséquences favorables par la suite car cette personne très mutique n’exprimait pas jusque là ses maux corporels. Maintenant, bien qu’un premier moment passe par la symbolisation par les gestes, elle arrive à dire qu’elle a mal et à localiser sa douleur. Ceci est un progrès notable car d’une manière générale, les personnes psychotiques et plus particulièrement schizophrènes ont des difficultés pour appréhender leur corps.

Ce processus de symbolisation d’une expérience difficile à communiquer est éclairé par une citation de Gendlin :

« La nature incommunicable de ce que l’individu expériencie et le fait que son expériencing est coupé des autres requiert qu’une personne réponde non aux quelques morceaux de contenus verbaux mais à l’expériencing.

De cette manière, la personne tente de restaurer la connexion, le processus d’intégration interpersonnel dans lequel l’individu fonctionnant normalement vit et ressent »2

Examinons une autre citation de Gendlin :

« Les mots sans s’occuper de savoir s’ils sont significatifs ou pas sont les seuls messagers de ce processus de ressenti plus profond, les seuls symbolisations de l’expériencing »3

Même si les mots de la personne peuvent sembler peu appropriés, ils sont tout de même à prendre sérieusement en compte car ils sont les indices de ce que la personne ressent. Les mots sont ce qui inscrit la personne dans le langage, dans la particularité de l’être humain.

Ils ne sont pas à prendre à la légère et je sais par expérience combien il est quelque fois difficile d’entendre des bouts de phrases, des néologismes, des délires qui semblent dénués de sens. Mais que cette apparence posée est trompeuse car la personne qui les prononce tente ainsi de signifier son expérience.

Pour continuer le travail sur l’étude du projet Wisconsin, je vais maintenant m’intéresser à l’article de Rogers4 dans lequel il se pose la question que s’est posé avant lui et aussi après lui de nombreux thérapeutes : comment créer une relation thérapeutique avec une psychotique ? Voici ce que nous répond Rogers :

« Comment débuter une relation avec de tels individus ? Une façon que la plupart d’entre nous est venue à utiliser est l’expression par le thérapeute de ses sentiments immédiats, d’une manière qui n’impose rien au client. Ces déclarations sont faites comme des propos adressés à soi même, non comme des suggestions et des demandes. C’est une manière de dire : je suis ici, j’offre une relation, je suis une personne avec des sentiments, des perceptions. Je suis sensible à vous et à tout ce que vous voulez révéler sur vous-même.»5

Rogers se pose donc la question de comment s’y prendre avec des personnes qui sont silencieuses, mutiques et la plupart non volontaires pour faire une psychothérapie ou alors qui ont un grand débit verbal mais peu organisé. Tout d’abord, il ne les étiquette pas mais cherche à voir comment le thérapeute peut faire avec ce dont il dispose. Il décide d’offrir sa présence mais une présence qui se veut discrète, respectueuse. Le thérapeute s’exprime un peu comme s’il se parlait à lui-même. Il exprime ce qu’il ressent, il offre sa présence, son écoute, son aide à la personne. Mais celle-ci a le choix, rien ne lui est imposé.

Dans la théorie du changement thérapeutique, la première condition est le contact psychologique entre l’aidant et l’aidé, c’est-à-dire que le champ perceptuel des deux personnes est affecté par la présence respective de l’un et de l’autre. Ici, Rogers nous décrit une manière d’entrer en contact avec des personnes qui sont réputées pour la difficulté que revêt ce processus avec elle. Sans en faire une présentation, je rappelle le travail tant théorique que pratique de G. Proutty sur la pré-thérapie qui a justement pour objectif de mettre en place ce contact avec des autistes ou des schizophrènes profonds.

De plus, dans cet article, Rogers met en avant la compréhension des processus « morbides » qui nous paraissent dénués de sens en tant que mode de communication spécifique qui sont donc à respecter dans la relation thérapeutique.

« Ses incohérences embrouillées, ses idées paranoïaques, ses voix qu’il entend, représentant simplement un mode de communication de lui-même qui est très difficile à comprendre. Mais nous avons trouvé des différences de degré plutôt que de nature et nous n’attachons pas d’importance spéciale et nous n’avons pas utilisé de procédures spéciales quand nous avons eu affaire avec des personnes qui sont franchement psychotiques dans leur façon de s’exprimer. » 6

Par cette citation, Rogers nous montre que pour les schizophrènes, les délires ou leurs incohérences langagières sont des modes de communication d’eux-mêmes qui bien que difficiles à comprendre ne représentent pas une distinction qualitative mais uniquement une différence de degré par rapport à des sujets dits « normaux » ou par rapport à d’autres pathologies. Ainsi, se démarquant nettement de Freud, Rogers ne stipule pas une incompatibilité à la psychothérapie pour les schizophrènes.

Le silence ou la logorrhée sont définis comme des stratégies de la part du schizophrène pour éviter de rentrer en contact de manière personnelle avec le thérapeute. Donc ces comportements sont loin d’être dénués de signification et tout l’art du thérapeute est de savoir comment les utiliser pour créer la relation thérapeutique. Ceci est illustré ainsi par Rogers :

« Nos schizophrènes tendent à rejeter une relation soit par un silence complet ou par un flot de paroles qui est tout aussi efficace pour éviter une rencontre réelle. »7

Ils tentent de rejeter la rencontre qu’ils redoutent car elle risque d’être trop douloureuse. L’interaction les renvoie à eux-mêmes et pour eux, la meilleure manière de s’oublier est de rester seul. En effet, la présence de l’autre les oblige à se sentir « présent » : « je » n’existe que parce que autrui existe. C’est à travers le regard de l’autre que j’existe.

Plus loin, Rogers met en lumière la rencontre du thérapeute avec la personne schizophrène et comment cette rencontre est facilitée par la mise en place des attitudes de congruence, de compréhension empathique et de regard positif inconditionnel.

« Je crois que c’est l’authenticité du thérapeute dans la relation qui est l’élément le plus important. »8

Le fait d’être authentique face à ces personnes permet à celles-ci d’arriver à avoir suffisamment confiance en l’autre pour prendre le risque de se révéler. Mais comme le montre un apport de J. Shlein, ceci est loin d’être facile pour le thérapeute. Il accompagne un client hospitalisé, Mike, qui est diagnostiqué par le psychiatre « schizophrène paranoïde » :

« Mike devenait violent, il refusait souvent de me voir. Quand il venait, sa rage océanique était plus que je ne pouvais supporter avec sérénité. J’avais peur et je souhaitais souvent de ne pas être obligé de le recevoir […] En regardant en arrière, je me dis que la chose la plus intéressante fut un conseil que je reçus à cette époque. Ce que Rogers dit dans son chapitre : « il est plus thérapeutique pour lui (le thérapeute) d’être ouvertement cette peur, même de l’exprimer vis-à-vis du client que présenter une façade calme et sereine »9

Mais malgré le conseil de Rogers exposé ci-dessus, Schlein reconnaît ne pas en avoir tenu compte mais d’avoir :

« présenté une façade sereine à l’abri de laquelle j’élaborais mes peurs et essayais de les dépasser pendant que Mike extériorisait sa rage »10

Je me demande ce qu’il se serait passé si J. Schlein s’était donné le droit d’exprimer sa peur à Mike et si cela n’aurait pas facilité le dépassement de la rage chez Mike.

Mais revenons maintenant aux conclusions de Rogers sur l’impact de la mise en place des attitudes facilitatrices sur le processus de changement chez les personnes schizophrènes :

« Il a été trouvé que les patients qui ont progressé ont reçu plus substantiellement une empathie que ceux qui n’ont pas progressé »11

Ainsi, la compréhension empathique semble jouer un grand rôle. Mais au-delà de cet aspect, il me semble intéressant de préciser que c’est une certaine qualité de compréhension empathique qui est facilitatrice car cette étude à montrer que le simple reflet ou la simple répétition des derniers mots ne faisaient qu’augmenter l’insécurité du schizophrène. De plus, ce n’est pas seulement la compréhension donnée par le thérapeute mais la compréhension reçue par le client qui lui permet d’avancer dans son chemin. Ceci vient donc confirmer la dernière condition du processus de changement décrit par Rogers.

Dans la prochaine citation de Rogers, je crois que la patience est à mettre en rapport avec le regard positif inconditionnel :

« Un autre enseignement que, nous thérapeutes, avons appris, est que la patience est nécessaire pour mettre à jour chez le client qui ne l’a jamais exercée, ce que Rank appelle « positive will » (volonté positive). »12

En effet, le regard positif inconditionnel permet de faire confiance à ce qui est susceptible de s’actualiser chez la personne.

Même si les changements semblent être minimes et lents au regard du non initié, il est d’autant plus important d’être patient avec ce type de client qui n’a peut être jamais exercé sa volonté positive. Il s’agit certainement pour certains d’une découverte : c’est une autre manière de se positionner dans la vie, en passant de la passivité au statut d’acteur de sa propre existence. Ainsi, cette étude débouche par rapport aux attitudes sur la conclusion suivante :

« L’Echelle du Processus thérapeutique a mis en évidence que, pendant les 30 premiers entretiens, ceux des schizophrènes qui, suivant les mesures effectuées d’après les réponses enregistrées au Relationship Inventory, avaient perçu davantage des conditions attitudinelles thérapeutiques chez le thérapeute ont, selon l’Echelle du Processus, montré de manière significative plus de mouvement processuel que ceux qui ont perçu ces attitudes en moins grande quantité pendant la relation »13

J. Schlein met aussi en avant le fait d’être en relation comme élément thérapeutique :

« C’est la conscience aiguë de la relation duelle qui restaure la conscience de soi.»14

Ainsi, la psychothérapie avec des personnes schizophrènes est un véritable travail thérapeutique et non un ersatz appliquée tant bien que mal mais sans trop y croire.

L’implication de ces personnes dans leur psychothérapie est grande et le travail qu’ils font est d’une grande valeur tant au niveau de l’exploration du self que du développement de leur self. Rogers nous en dit ceci :

« Il a été trouvé que les cas schizophréniques les plus réussis montrent le plus grand accroissement dans la profondeur de l’exploration de soi du départ à la fin, même plus grand que dans les cas réussis de névrotiques. Cela signifie que, parmi les schizophrènes qui ont montré une amélioration marquée à des tests objectifs, cette amélioration est précédée par :

  • l’expression plein de sentiment du matériel personnel significatif,

  • une exploration de soi active, combative et pleine de crainte »15

Pour conclure cette partie sur le « Projet Wisconsin » et les enseignements que j’ai pu en tirer, je voudrais finir par dire que bien des stéréotypes tombent sur la manière d’appréhender ces personnes « schizophrènes ». Mais laissons plutôt la place à Rogers qui en témoigne ainsi :

« Cela semble vouloir dire que des êtres humains sont des personnes, même si nous les avons étiquetés de schizophrènes ou d’autre chose. Et je sais que ces moments de réelles rencontres avec de telles personnes ont été le retour essentiel pour chacun de nous dans ce projet »16

Au terme de cet article, je voudrais dire que la « maladie » mentale s’accompagne bien souvent d’une perte ou d’une diminution de l’autonomie, d’un rétrécissement du champ de perception, d’un appauvrissement des relations et de la vie sociale.

Elle place la personne dans des processus de dépendance, de soumission face au pouvoir et au savoir d’une personne autre qu’elle-même.

L’intimité est menacée. L’angoisse qui mord le cœur est difficilement communicable. En effet, comment un autre pourrait-il comprendre la faiblesse, la souffrance, le désarroi que ressent la personne et qui n’arrive pas elle-même à y mettre des mots dessus, à y donner du sens ?

Tout peut se perdre : la santé, l’autonomie, la cohérence de la pensée, la parole, les amis, la confiance en soi, en l’autre et même le sentiment d’être soi. Il s’agit donc d’une véritable crise existentielle dans laquelle la personne est confrontée à la question du sens même de sa vie.

Mais, la spécificité de l’Approche Centrée sur la Personne est d’apporter un regard qui n’enferme pas la personne qui vit de tels processus dans « sa » pathologie. En effet, même dans ces expériences si difficiles à vivre, il existe cette tendance inhérente à l’humain vers l’accomplissement de ses potentiels. C’est en se reposant sur cette force directionnelle que la personne va trouver en elle-même la capacité à faire face et à donner du sens à ses expériences. Mais comme je l’ai rappelé dans le contenu de mon mémoire dont cet article est tiré, ce mouvement de vie qui semble bloqué ne peut repartir que sous certaines conditions.

Quand ces conditions sont offertes et que la personne peut un tant soit peu se les approprier, elle ne revient pas à l’état antérieur. Elle ne retrouve pas l’ancien « équilibre », elle ne retourne pas à l’identique. En pouvant se brancher de manière positive sur l’élan de vie, en permettant la symbolisation de tout un champ existentiel qui était rejeté, elle se permet de passer à un niveau supérieur d’organisation, de vivre « une nouvelle vie ».

Or ces conditions facilitatrices qui sont le noyau dur de l’Approche Centrée sur la Personne, Rogers et ses collaborateurs en ont montré les modalités et leur impact avec les personnes « schizophrènes » dans le cadre de la relation thérapeutique. Ce qui a donné lieu à la méthode de la pré-thérapie développée par Garry Prouty basée sur une manière de rentrer en contact psychologique et de créer à nouveau un lien avec le champ de la réalité en y trouvant des conditions facilitantes pour la personne : nous retrouvons alors la jubilation de la découverte comme chez le jeune enfant liée aussi à celle de reconnaître son image, d’avoir conscience à nouveau de soi-même.

BIBLIOGRAPHIE

Gendlin, E.T. « Communication subverbale et expressivité du thérapeute : mouvement dans la thérapie centrée sur le client avec les schizophrènes » in Rogers C.R. et Stevens, B. « Person to person, the problem of being human », Pocket Book, 1971

Rogers, C.R. et Gendlin, E.T. ,Kiesler, D.J., Truax, C.B.(eds),“The therapeutic relationship and his impact : a study of psychotherapy with schizophrenics”, Madison, University of Wisconsin Press,1967

Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971

Schlein, J. « L’approche centrée sur le client dans son rapport avec la schizophrénie : première esquisse. », Chap extrait de Schlein, J.  « Psychotherapy of psychosis », Ed Burton, Basic Books , 1961

1 Rogers, C.R. et Gendlin, E.T. ,Kiesler, D.J., Truax, C.B.(eds),“The therapeutic relationship and ist impact : a study of psychotherapy with schizophrenics”, Madison, University of Wisconsin Press,1967

2 Gendlin, E.T. « Communication subverbale et expressivité du thérapeute : mouvement dans la thérapie centrée sur le client avec les schizophrènes » in Rogers C.R. et Stevens, B. « Person to person, the problem of being human », Pocket Book, 1971, p 123

3 Gendlin, E.T. « Communication subverbale et expressivité du thérapeute : mouvement dans la thérapie centrée sur le client avec les schizophrènes » in Rogers C.R. et Stevens, B. « Person to person, the problem of being human », Pocket Book, 1971, p 127

4 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 183-195.

5 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 190.

6 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 192.

7 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 190.

8 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 190.

9 Schlein, J. « L’approche centrée sur le client dans son rapport avec la schizophrénie : première esquisse. », Chap extrait de Schlein, J.  « Psychotherapy of psychosis », Ed Burton, Basic Books , 1961. p 47

10 Schlein, J. « L’approche centrée sur le client dans son rapport avec la schizophrénie : première esquisse. », Chap extrait de Schlein, J.  « Psychotherapy of psychosis », Ed Burton, Basic Books , 1961. p 47

11 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 193.

12 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 191.

13 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 192.

14 Schlein, J. « L’approche centrée sur le client dans son rapport avec la schizophrénie : première esquisse. », Chap extrait de Schlein, J.  « Psychotherapy of psychosis », Ed Burton, Basic Books , 1961. p 48-49

15 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 190.

16 Rogers, C.R. “Some learning from a study of psychotherapy with schizophrenics” in Rogers C.R. et Stevens, B. “Person to person, the problem of being human”, Pocket Books, 1971, p 195.